samedi 24 mai 2008

Vues d'Afrique

Dernièrement, l'enseignante où je suis en deuxième année abordait le thème de l'Afrique avec ses élèves (je crois que c'est en lien avec le manuel Astuce, en français). Elle m'a donc demandé si j'avais une activité d'arts plastiques à leur faire faire avec ce thème. À ce moment-là, je n'avais pas d'idée, mais j'ai trouvé ici!

Je l'ai fait un peu différemment de l'activité de la page Internet, je vous en explique donc mes étapes.

Au départ, nous avons discuté de l'Afrique, de la température (les couleurs chaudes côté art), des animaux et du baobab.
Comme je ne voulais pas (et de toute façon, je n'avais pas le matériel) que tous les élèves appliquent la peinture en même temps (meilleure supervision et moins de dégât), j'ai installé une table avec de la gouache en pain (peinture à l'eau). J'appelais les élèves à tour de rôle pour qu'ils viennent mettre les couleurs de fond sur leur feuille Studio. Je leur montrais en même temps qu'il était possible d'obtenir une quantité infinie de couleurs, selon si on mettait beaucoup d'eau, moins d'eau, beaucoup de peinture, moins de peinture.
Les autres élèves, pendant ce temps, faisait un pochoir d'un animal de l'Afrique. Le tout s'est déroulé bien mieux que ce que je planifiais! Je croyais que les élèves allaient avoir de la difficulté à découper l'intérieur de l'animal. Non, tout le monde s'en est bien sorti!

Lorsque ces deux étapes étaient faites (et que la peinture était sèche), les élèves allaient à une deuxième table pour y appliquer la gouache noire. Les élèves mettaient donc le pochoir sur la feuille jaune-orange et appliquaient la gouache à l'aide d'une éponge. Ensuite, toujours avec l'éponge, ils devaient faire directement sur la feuille le baobab. Lorsque ceci était terminé, ils devaient faire un cadre à l'image.

Voici donc notre galerie d'art!


Le tout a été fait dans une période d'une heure. Peut-être prévoir un peu plus de temps, car nous avons tout fait un peu à la course.
C'était une très belle activité que je referai certainement!

mercredi 21 mai 2008

Québec français et publicité douteuse?

Dernièrement, je me suis abonnée à la revue Québec français. Je me suis un peu abonnée sur un coup de tête, en manque de savoir. La revue, même si elle s'adresse surtout aux enseignants du secondaire, me plaît beaucoup! Ce qui me fait bien rire dans ces revues axées sur l'éducation, ce sont les publicités. Qui fait ces publicités? Des gens de la publicité ou bien les gens en éducation? Parfois, c'est un peu douteux comme publicité.





Voici la publicité de Guérin. Pas une petite publicité. Non. La page intérieure de la couverture. Toute la page. En ce qui concerne le "look" de la publicité, elle me plaît aussi... Rien de très avangardiste, plutôt conventionnelle avec le logo des élèves qui vont à l'école, mais ça fait la job comme on dit.



Où ça m'accroche, c'est dans l'encadré du bas de page.


Quel pouvoir magique l'édition Guérin a-t-elle pour pouvoir permettre aux élèves de ne pas redoubler? Sommes-nous tous cruches de ne pas utiliser le matériel de Guérin? Vite! Au secours! Je dois certainement être une mauvaise enseignante!

Vraiment, ça me laisse perplexe... Suis-je la seule?

Source: Québec français 149, Printemps 2008.

mercredi 7 mai 2008

24 heures de science


Comme par , j'ai reçu un courriel m'informant que vendredi le 9 mai prochain aura lieu le 24 heures de science. Sur le site Internet de l'événement, vous pouvez trouver une liste de différentes activités scientifiques.


Étrangement, cette même journée, les élèves de l'école où je suis participeront à la finale de la commission scolaire concernant le défi Léo Latour, qui consistait à construire la plus haute tour en paille et en pâte à modeler soutenant le plus lourd poid. J'ai bien hâte de voir ce que cela va donner car je serai libéré pour les accompagner. C'est chouette d'en être l'organisatrice à l'école!

mardi 6 mai 2008

Intégration inversée

Aujourd’hui, mon copain revient du travail en me disant : « Sais-tu ce que c’est l’intégration inversée dans une école? ». Moi de lui répondre que c’était peut-être une école de « bum » qui acceptait certaines personnes « normales » à l’école. En fait, j’y étais presque!

Mon copain en a entendu parler dans un reportage à la radio de Radio-Canada (écouter le reportage de Chantal Francoeur dans la section Désautels). Le programme d’intégration inversée existe dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce de Montréal, à l’école Mackay. Cette école est spécialisée pour recevoir les élèves sourds, ayant des problèmes de langage ou ayant des déficits moteurs. Le programme d’intégration inversée est le fait d’accueillir à l’école des élèves n’ayant pas d’handicap. Cette année, il y en a une vingtaine dans l’école. Ce programme existe depuis maintenant une trentaine d’année. Pourquoi ce genre de programme a été créé? Afin d’aider les élèves handicapés à se dépasser et permettre aux enseignants de savoir à quoi s’attendre d’un élève d’un âge précis.

La première réaction que j’ai eue en entendant parler d’intégration inversée, c’est de trouver le tout un peu « weird ». N’est-ce pas étrange « d’utiliser » les services d’enfants pour l’accompagnement d’élèves handicapés? Après l’écoute du reportage, ma vision des choses a un peu changé. J’ai repensé au cours d’enseignement religieux que j’ai donné en sixième année concernant la compassion. Cela n’est-il pas travaillé lorsque tu es en minorité dans une école avec des élèves handicapés? Ces élèves vont certainement développer des qualités humaines de façon incroyable, en plus de les sortir de la vision de leur petit nombril. Évidemment, ce n’est pas tout que de développer ces qualités humaines. J’espère qu’ils se développent intellectuellement autant que dans une école régulière.

Qu’est-ce qui pousse un élève à fréquenter ce genre d’école? Qu’est-ce qui pousse un parent à envoyer son enfant là-bas? Dans le reportage, l’enfant sans handicap est la sœur d’une élève handicapée. C’est peut-être son cas à elle, mais ce ne l’est pas nécessairement pour tous les autres. Pourquoi ce programme existe depuis environ trente ans et c’est la première fois dont j’en entends parler? Étrange….


Note extra :
Pour les personnes jet-set qui sont parmi vous, Jonas a participé à ce programme lorsqu’il était jeune!