samedi 20 septembre 2008

Mon contrat d’enfer

Enfer n’était pas nécessairement un mot négatif. Ma vie est un feu roulant d’activités par les temps qui courent. Je pourrais compter le nombre de soirs où j’étais à la maison sur les plus grands doigts de ma main.

Chaque année apporte un défi nouveau. Dans mon cas, j’apprendrai cette année à travailler avec d’autres gens dans la classe, tout en gagnant de la confiance. J’adore travailler en duo avec d’autres enseignants, mais les autres intervenants de l’école me mettent plutôt mal à l’aise. Je travaillerai cette année avec deux T.E.S. et plusieurs parents du côté de l’alternatif. En ce début d’année, où ma place n’est pas faite réellement dans plusieurs classes, ce n’est pas si simple que ça que d’être assurée de ce que je fais, sans réellement connaître la dynamique de la classe. Surtout que je n’ai pas des classes si faciles que ça! Mais je me trouve bonne! J’accueille les parents, j’apprends à accepter que tout n’est pas parfait pour l’instant… Qu’importe ce que les gens en pensent présentement…

J’apprécie déjà certaines classes plus que d’autres. Par expérience, je sais que cela risque de changer pendant l’année, mais de me sentir déjà à l’aise avec certains groupes, c’est un bon départ! Dans mon cas, mon début d’année risque d’être plus long… Un mois de septembre pour une enseignante avec sa classe peut compter une vingtaine de jours. Dans mon cas, à raison d’une journée par semaine, mon début d’année s’étire un peu plus longtemps!

Le plus difficile présentement? Une classe de sixième année en français intensif (5 mois) où j’y suis une fois par deux semaines et où je dois évaluer l’univers social et les arts plastiques. Je suis plutôt comme une suppléante, mais je dois les évaluer. Je verrai ces élèves seulement 8 fois dans l’année. Nous avons un charmant livre à remplir en univers social… Disons que ce n’est pas ce qu’il y a de plus amusant… Heureusement qu’il y a des arts plastiques!

Mon plus grand bonheur présentement? Travailler avec de jeunes enseignantes motivées qui m’incluent dans ce qu’elles font. C’est agréable de se sentir enseignante et non simplement remplaçante.

dimanche 7 septembre 2008

Le blues d'la métropole

J’ai toujours eu le blues du dimanche. Depuis que je suis jeune, j’ai le mal du dimanche. Pourtant, je suis une personne qui a toujours apprécié l’école ou aimé mon travail. Peut-être est-ce mon côté un peu plus insécure qui me fait me tourmenter!

Après deux semaines de travail, j’ai simplement hâte de me sentir « chez moi » à l’école. En fait, je devrais dire dans mes écoles. J’ai hâte que la routine s’installe. Cette bonne vieille routine réconfortante. Pour moi, la routine n’est pas nécessairement synonyme de carcan. Ne dit-on pas que la routine est importante pour les enfants, voire même nécessaire? Il faut croire que je n’ai pas vieillie, car j’en ai toujours besoin!

Nouvelles écoles, nouvelles directions, nouveaux collègues, nouveaux élèves (je ne les ai pas compté, mais je dois en avoir plus d’une centaine), nouvelles façons de faire, nouveaux horaires.

Malgré une tâche assez impressionnante, je me considère chanceuse d’être où je suis. Les enseignantes que je « remplace » sont sympathiques et compréhensives. Après le partage des matières, je réussis à enseigner les sciences dans quatre groupes du même cycle et éthique et culture religieuse à trois groupes du même cycle. Je vais vraiment être experte en la matière!

N’empêche que je comprends pourquoi, après cinq ans, 20% des nouveaux enseignantes ont abandonné le métier. Qui choisi vraiment ce genre de tâche? Oui, j’aurai acquis beaucoup d’expérience à différents niveaux, mais à quel prix? N’y serais-je pas parvenue autrement?

Au dodo! Lundi arrive bientôt! Je rencontre un nouveau groupe, alors mieux vaut être en pleine forme!

Ai-je déjà dit que j’ai le blues du dimanche? :)

mardi 2 septembre 2008

Entendu dans une école près de chez vous...

Dans une classe de troisième année:

- Vous connaissez monsieur (insérez ici un nom de famille propre à celui d'un directeur). Qu'est-ce qu'il fait à l'école?

Un élève de répondre:
- Il est le président?